Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 17:21

305194 249556891750217 100000877257198 685756 1796660879 n

QUE J'AIME T'AIMER MA GUADELOUPE !

By Amarildo Guy LABEROL
................................................................................................................................................

Que j'aime t'aimer ma Guadeloupe !

J'aime être fou de toi, fou de tes joies _ même quand je suis loin de toi.
J'aime être fier de toi, de tes exploits _ quand tu tombes sept fois, encore en toi je crois.
J'aime tes révoltes et ta foi en toi _ quand tu vas au combat contre les puissants et les rois.
J'aime entendre tes chuchotements, tes cris, tes échos dans la nuit _ voir les danses aériennes de tes colibris sous ta "fifine" la pluie.
J'aime ne rien te dire _ et souvent t'écrire.
J'aime tes sourires _ et les éclats de tes rires.
J'aime quand tu me nourris des fruits de tes entrailles _ quand tu caches tes belles en bas la baille.
J'aime tes déguisements, ton carnaval _ ton noir et blanc, tes adieux à Vaval.
J'aime l'accent créolisé de tes enfants _ leurs « kaw fè » lancés chemin faisant. 
J'aime quand tu résistes aux vents violents _ aux tempêtes et autres ouragans. 
J'aime la vigueur et l'enthousiasme de tes enfants _ tes héros qui te font honneur au delà des mers et des océans.
J'aime tes courses de taureaux tirants _ tes us et coutumes d'en temps longtemps (dantan lontan).
J'aime tes fêtes, tes réjouissances _ tes sans complaisance et tes désobéissances.
J'aime tes courageux volontaires de la dissidence _ qui font partie de ton histoire par excellence !
J'aime quand tu honores la mémoire de tes fils morts pour La France _ qui leurs doit une éternelle reconnaissance ! 
J'aime tes couleurs aux mille nuances _ je te crie, tu as de la chance !
J'aime ton apparente nonchalance _ ton zouk, ton gwo ka, toutes tes danses.
J'aime tes négresses, tes nègres, tes Neg Mawons _ nos ancêtres survivants de l'esclavage sous les négriers et les colons. 
J'aime le rouge écarlate de la darse de Pointe-À-Pitre quand on a lâché tes cordons _
ton sens de l'honneur, ta justice, ton pardon.
J'aime tes îlets, tes collines, tes Grands Fonds _ me réfugier près de toi quand ailleurs pâques est au tison. 
J'aime tes histoires, tes actes de bravoures, tes contes _ toutes tes légendes et faits d'antan que l'on se raconte.
J'aime ton sirop de batterie, qui nous émerveille le palais et nous revivifie.
J'aime les frénésies de tes musiques _ aux sonorités électroniques ou acoustiques.
J'aime tes caresses sur ma nuque _ ton atmosphère envoûtante et magique.
J'aime aussi ta sœur la Martinique _ que vous vous ressemblez par vos mimiques !
J'aime quand tu sors pleine d'espoir de tes histoires dramatiques _ tes mélanges de logique et de mystique. 
J'aime quand tu me dis et me redis _ « Banhan tan mwen san dou mé zanmi » 
J'aime ton ""ptit sec", ton rhum sans citron et sans sucre _ et autant le chant du vent dans tes champs de cannes à sucre.
J'aime tes bals de quadrille au commandement _ tes trésors que tu sèment aux quatre vents. 
J'aime tes sportifs, ton tour cycliste _ tes vaillants champions sur les cours et les pistes.
J'aime tes jeux de mots, tes énigmes, tes cric et crac _ tes rythmes de vies libertines ou théâtrales aux innombrables actes.
J'aime tes quenettes, tes goyaves, tes fruits rares, tes icaques _ les traces de tes anciens les Caraïbes, les Awawaks…
J'aime ton ancien et doux nom Karukéra _ tes cancans, tes commères, tes tralalas.
J'aime tes naissances, tes baptêmes, tes mariages _ le flux et le reflux des eaux venues d'ailleurs sur tes rivages.
J'aime ta diversité, ton métissage _ des tableaux magnifiés, que des belles images ! 
J'aime quand tu trembles pour me faire peur _ drôles de blagues, mais quelles frayeurs !
J'aime ta timidité, ta sincérité, ta candeur _ toutes tes valeurs, ta pudeur.
J'aime ta fidélité, que tu as du cœur ! _ J'aime aussi ta jalousie et tes rancœurs.
J'aime tes fous, bien sur tes fous _ car ils font rire, ils sont autrement fous. 
J'aime ton roucou, tes doudous _ tes anneaux grosses créoles et tes colliers de choux.
J'aime les honneurs que tu accordes à tes morts _ tes ruses, tes subterfuges et tes sortilèges pour conjurer les mauvais sorts.
J'aime ton volcan quand il dort _ quand il s'amuse à faire le faux-mort.
J'aime ton souffle haletant et caressant comme tes flots _ comme les alizés ton vent chaud.
J'aime tes sables fins et chauds, tes noix de coco _ et aussi, si, si tes gros mots. 
J'aime tes croyances venues de partout, mais vouées à un seul Dieu _ tes complaintes et tes louanges orientées vers les cieux.
J'aime voir sur toi le soleil se lever _ t'éclairer, te faire briller, te chauffer puis se coucher. 
J'aime boire ton eau puisée _ que l'on boit comme un vin mêlé. 
J'aime tous tes sites, ta Basse-Terre _ tes rites, tes pratiques, tes caprices, ta Grande-Terre.
J'aime ton pain de la veille _ ton regard à travers la treille.
J'aime te murmurer des mots doux à l'oreille_ l'épanouissement de tes fleurs butiner par les abeilles.
J'aime tes baisers au bon goût de miel _ tes yeux brûlants comme le soleil au milieu du ciel.
J'aime tes radios bwa patate (tes makos et makrels) _ tes eaux claires, ton archipel.
J'aime ne pas te dire au revoir, ni adieu _ avec des foulards et des madras comme jadis nos aïeux.
J'aime tes odeurs, tes fumets, tes parfums _ tes amitiés, ta fraternité, tes coups de mains noirs et bruns.
J'aime le son de tes tam-tams – les démarches cadencées de tes belles dames.
J'aime ton rhum, notre sérum _ qui nous accompagne jusqu'au tombeaurom. 
J'aime croire, comprendre que tu me demandes_ dans tes silences, rien qu'une offrande.
J'aime t'entendre et encore t'entendre _ même quand il n'y a rien à comprendre.
J'aime te regarder, t'admirer de loin _ avec tes belles aux fières allures et leurs sourires en coin.
J'aime tes plages, tes cascades, tes bains _ tes arbres à pain, tes chabines, tes chabins. 
J'aime tes sangs mêlés qui font tes excellents boudins _ les attaches de tes reins, le lait de tes seins.
J'aime tes jours, tes nuits, tes matins _ tes combats contre le malin.
J'aime les regards de tes anciens _ qui nous parlent d'avenir l'air serein, sans peur de rien.
J'aime rêver te prendre par la main – et aller tous les deux vers des joyeux lendemains.
J'aime t'aimer ma Guadeloupe _ que j'aime t'aimer ma Guadeloupe !!!
Amarildo Guy LABEROL

QUE J’AIME T’AIMER MA GUADELOUPE
QUE J’AIME T’AIMER MA GUADELOUPE
Partager cet article
Repost0
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 16:56

Une pratique à grande échelle conduisant à l’exploitation sous contrainte de l’homme par l’homme entraînant l’avilissement de celui-ci, ainsi que des atteintes à son intégrité morale, physique, jusqu’à le conduire à la mort dans des conditions inhumaines et barbares est indiscutablement un crime contre l’humanité.

L’esclavage n’est pas une pratique contre l’humanité comme le prétendent certains individus mal intentionnés, de mauvaise foi, dont je refuse de citer ici leurs noms, mais est indéniablement, incontestablement et véridiquement un crime contre l’humanité !

L'esclavage est un crime contre l’humanité approuvé par la loi française,305194 249556891750217 100000877257198 685756 1796660879 n dite "Loi Taubira" :

Loi n° 2001-434 du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité 

Lien :

Loi n°2001-434 du 21 mai 2001 - Legifrance

 www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid...tpdjo06v.

 

 

170081_180194615353112_100000877257198_377720_4040853_o.jpg

 

Le maître et l’esclave, hier et aujourd’hui…

Que les puissants sachent que plus personne, ne veut être le sous-homme de qui que ce soit ! 

Plus comme hier et surtout pas aujourd’hui !

_ _ _ _ _ _

Alors avec poésie ! 

 

Le maître a beaucoup plus besoin de l’esclave, que l’esclave du maître

Si l’esclave essaie de s’enfuir, le maître fera tout pour qu’il ne le puisse pas

Le maître a beaucoup plus besoin de l’esclave, que l’esclave du maître

Si le maître souffrant appel au secours, l’esclave fuyant retourne sur ses pas

Le maître n’a point de cœur

L’esclave lui, de richesse à un quadruple cœur

Un pour son maître, un pour son ignoble labeur

Un pour les siens et un pour son malheur

Les désirs de l’esclave et du maître sont diamétralement opposés

Le premier veut fuir sa triste et funeste condition

Le deuxième veut contre toute morale, avilir et déshonorer la race humaine

Les désirs de l’esclave et du maître sont parallèlement opposés

Le premier, rêve et espère une amélioration de sa triste et funeste condition

Le deuxième, marche sur la morale, avilie et déshonore la race humaine

Le maître valse, l’esclave biguine 

Le maître valse, l’esclave biguine 

Le maître valse, l’esclave biguine 

Le maître valse, l’esclave biguine 

La valse fait tourner la tête, la tête, la tête, la tête

La tête, la tête, la tête, la tête

Le maître chantonne et fredonne sa gloire éphémère, à tue-tête

L’esclave siffle, il cache les paroles de sa musique de révolte

L’esclave tambourine, il cache les paroles de sa musique de révolte

Le maître prie, il psalmodie des louanges

L’esclave crie son désespoir et ses espoirs aux anges

Le maître, lui si puissant parle à Dieu

L’esclave, si impuissant craint Dieu 

Il passe par les anges, par Jésus

Le maître s’endort repu

Il se réveille le regard étrange

L’esclave lui, sourit toujours aux anges

Les maîtres disparaîtront, mais les esclaves survivront 

Les maîtres disparaîtront, mais les esclaves survivront 

Ainsi pense l’esclave

Ainsi rêve l’esclave

Nous sommes fiers, d’êtres des descendants des survivants

Nous sommes fiers, d’êtres des descendants des survivants

Des survivants, d’une traite ignoble, meurtrière et inhumaine

Des survivants d’une traite ignoble, meurtrière et inhumaine

Nous n’oublierons jamais

Ho grand jamais

La mémoire doit rester active, sans rancoeur et sans rancune

L’esclavage est un crime contre l’humanité

La mémoire doit rester active, sans rancoeur et sans rancune

L’esclavage est un crime contre l’humanité !

Amarildo Guy LABEROL

- - - - - -

 Grave !

J’écris au présent, car le présent est scandaleux !

De nos jours encore, notre soit disant beau monde, dit civilisé, continue toujours à pratiquer l’ignoble esclavage.

Cela doit cesser au plus-tôt pour l’honneur de l’humanité.

C’est mon souhait !

Amarildo Guy LABEROL

 

 

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 16:24

171855_181867378519169_100000877257198_386422_2814361_o.jpgNe craignent pas l’humidité, la chaleur, le froid, le manque de sommeil, le travail mal payé ou sans salaire (l’esclavagisme moderne), les injustices sociales, les mépris, les insultes (dont, raciales), les contrôles d’identité aux faciès, les atteintes à la dignité, les condamnations arbitraires et emprisonnements, les discriminations, les spoliations, les vols des droits d’auteur (La contrefaçon), les empoisonnements alimentaires, chimiques, entre autres…je vous parle bien entendu de ma famille et de mes chers amis (e) et compatriotes, Français-ultramarins, Caribéens et Afrodescendants !

N’est ce pas des hors normes de La république française ?

Amarildo Guy LABEROL

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 15:50

La liberté d’expression n’est pas un cadeau, car les plumes des hommes libres doivent résister à trop de zélés effaceurs et leurs bouches aussi doivent se défaire de moult baillons !

Amarildo Guy LABEROL

305194_249556891750217_100000877257198_685756_1796660879_n.jpg

Partager cet article
Repost0
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 15:12

Ceci est le premier article de votre blog. Il a été créé automatiquement pour vous aider à démarrer sur OverBlog. Vous pouvez le modifier ou l'effacer via la section "publier" de l'administration de votre blog.

Bon blogging

L'équipe d'OverBlog

PS : pour vous connecter à votre administration rendez-vous sur le portail des blogs OverBlog

Partager cet article
Repost0